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jacques chirac - Page 2

  • A VANVES COMME AILLEURS, ON A TOUS QUELQUES CHOSES A RACONTER DE JACQUES CHIRAC

    Evidemment que tous les vanvéens comme tous les français ont eu une pensée émue pour Jacques Chirac en apprenant son décès hier vers midi. Les hommages individuels pleuvent des plus illustres aux plus modestes français, en passant par ses militants et élus gaullistes, et du RPR, notamment vanvéens, qui ont passé les plus belles années de leur militantisme et de leurs campagnes électorales qu’il a conduite

    L’auteur de ce blog a eu la chance de le côtoyer lorsqu’il était maire de Paris, notamment lorsqu’il s’est donné à fonds à Paris durant son premier mandat (1977-1983 avant de s‘occuper de présidentielles, comme jeune journaliste (notamment au Quotidien de Paris), impressionné par cette bête politique, et sa chaleur humaine. Il aimait avoir autour de lui, des visages (de journalistes) qu’il connaissait, suivant les affaires de Paris, prêt à leur faire des confidences. Quelquefois, dans un salon de l’hôtel de ville de Paris, où l’on attendait, on le voyait arriver à grand pas, fondre sur nous, nous entraîner devant le buffet « entourez moi et posez moi des questions » et s’enfourner discrétement à l’abri des regards et à tout vitesse des petits fours, avant de repartir vers l’assistance qui l’attendait pour la remise d’une médaille ou une réception. Ou ce déjeuner à la Manufacture à Issy les Moulineaux, où étaient présents quelques journalistes, pour parler avec André Santini de dossiers parisiens/isséens, et qui l’incitait à raconter les dernières blagues – Il avait déjà eu le prix de l’humour politique. Dans le XVe lors d’une campagne municipale, on n’arrivait pas le suivre, entraînant difficilement alors Edouard Balladur et Philippe Goujoin, derrière lui, pour saluer un à un tous les commerçants, zizaguant d’un trottoir à l’autre, et terminer dans une brasserie du carrefour de la Conventin, avec une bière.  Pareille lors d’une visite au petit matin aux halles de Rungis en terminant par une tête de veau à 8H.

    Tout le monde, même ses adversaires, lui ont rendu hommage. « Tous reconnaissent un homme d’état qui aimait profondément la France et les français doté d’un carisme exceptionnel. Une page de l’histoire de France est tournée » réagissait sobrement Isabelle Debré, vice présidente LR du Conseil Départemental des Hauts de Seine qui faisait part de sa grande tristesse. Elle se souvient qu’à peine élu Président de la République  en 1995,  avant même d’aller fêter son élection, Jaques Chirac  était venu rue Jacob à Paris saluer Michel Debré. «Très grande tristesse à l'annonce du décès de Jacques Chirac. Membre de son gouvernement entre 1986 et 1988, je garde en souvenir l'image d'un grand homme d'État. Il avait une profonde et sincère ambition pour la France» tweetait André Santini maire d’Issy les MOulineaux.   "Il y a des moments et des personnalités qui marquent nos vies. Hommge à ce grand Homme qui nous quitte Monsieur Jacques Chirac" tweetait Florence Provendier Députée LREM

  • ELUS ET MILITANTS UMP DE VANVES PREPARENT AUSSI LEUR CONGRES AVEC DE NOUVEAUX STATUTS ET UN NOUVEAU NOM, LES REPUBLICAINS

    Si les socialistes vanvéens sont mobilisés par le débat sur les motions avant les votes du 21 Mai (sur les motions) et du 28 Mai (sur le 1er Secrétaire National), il en est de même pour les futurs « républicains » avant leur congrés du 30 Mai. Car ils devront voter sur de nouveaux statuts et sur le choix de la nouvelle dénomination « Les Républicains »  les 28 et 29 Mai prochain par Internet ou dans un bureau de vote (ce qui sera le cas à la permanence UMP de la rue Louis Blanc). Et les élus, militants et sympathisants en débattent lors de réunions de sections ou au niveau départemental comme ce fut le cas Mercredi soir à Suresnes, avec quelques vanvéens dont Isabelle Debré, Bertrand Voisine, Françoise Saimpert…NKM était venu présenter ses statuts et répondre aux questions, entouré par Roger Karoutchi, le sénateur-secrétaire départemental, Jean Jacques Guillet le Député maire de Chaville… Avec un peu recul, et en faisant le paralléle avec le PS qui entre en congrés comme l’UMP, il est intéressant de constater que les UMPistes sont en train de mette en place ce qu’appliquent depuis longtemps les socialistes dans leur parti : « Ces statuts remettent les militants au centre du parti. Ils sont construit autour de la démocratisation, avec plus de décentralisation, d’autonomie pour les fédérations, avec élection de leurs présidents par les militants, vote des militants sur des questions de fonds » comme l’a expliqué NKM. Ce que les militants ont l’air d’accepter dans leur très grande majorité. Ce qui est moins le  cas sur le choix de la nouvelle dénomination de « Républicains », mais la levée des critiques venant du camp d’en face pourrait lever justement ces réticences à écouter les élus : « Je suis une fervente défenseur des Républicains. C’est dans notre tradition. Ce n’est pas privatiser, mais se réclamer de son identité » a justifié NKM qui n’avait pas adhéré au nom de l’ UMP. « La mauvaise querelle qui nous ait faite devrait nous inciter à approuver Les Républicains » a tonné le maire de Suresnes.

    L’AVIS D’ISABELLE DEBRE 

    Le Blog Vanves Au Quotidien a demandé son avis à Isabelle Debré vice présidente du Sénat et conseillère départementale, ainsi que son sentiment vis-à-vis de Jacques Chirac dont ses amis et  ses proches fêtent ses 50 ans de vie publique et les 20 ans de  son élection à la présidence de la République   

    Vanves Au Quotidien - Que pensez-vous de la dénomination des Républicains?

    Isabelle Debré : « C'est une entreprise très difficile que de trouver un nouveau nom pour un Parti. Si je vous avoue rester un peu perplexe devant ce choix, le plus important sera le sens que nous donnerons collectivement à ce nouveau nom et le contenu d'espoir qu'il représentera pour les Français.

    VAQ - Faut-il faire voter les militants?

    I.D. : « Oui, cela va dans le sens de la vie démocratique de notre Mouvement. 

    VAQ - Avez-vous eu l'occasion de rencontrer Jacques Chirac?

    I.D. : « Oui, à plusieurs reprises. La toute première fois, c'était à l'occasion de l'inauguration de l'hôpital Robert Debré.

    VAQ - Quel est votre sentiment pour ses 50 ans de vie publique?

    I.D. : « C'est un homme qui, indiscutablement, durant toute sa vie publique, a montré sa passion de la France et des Français. Il a incontestablement marqué son temps et l'Histoire de notre pays. Il a    toujours cherché à rester proche des Français, a fait preuve de réalisme et de pragmatisme qui font trop souvent défaut aux politiques et a porté haut les couleurs du pays sur la scène internationale. Il a toujours été simple, chaleureux, attachant.

  • UN JOURNALISTE DE VANVES RACONTE SARKO COTE VESTIAIRE

    Après Sarko et les femmes, Bruno Jeudy avec l’un de ses collégues s’est intéressé à « Sarko côté vestiaire ». Ainsi ce vanvéen, journaliste au Figaro sort un nouveau livre qu’il dédicacera à 16H le 29 Mai à la librairie Blondel, à la veille de la Coupe du Monde de Football  et en plein grand tournoi de Roland Garros. Vanves Au Quotidien l’a rencontré pour qu’il nous raconte les relations de Nicolas Sarkozy mais aussi tous ces prédécesseurs avec le sport

     

    I – RUPTURE AVEC  SES PREDECESSEURS

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi après les femmes, Sarko et le sports ?

    Bruno Jeudy : « L’idée est née à la fois d’une rencontre et d’une photo. D’une rencontre parce que Karim Nedjari est un ancien confrére du Parisien avec lequel j’ai travaillé une dizaine d’années. Il était aux Sports. J’étais en Politique. Ma spécialité était journaliste politique, mais j’aime bien le sport. C’était sa spécialité mais il s’intéressait aussi à la politique. Du coup, nous avons décidé de croiser nos carnets d’adresses. D’une photo qui l’a intrigué et que nous avons décidé de mettre en couverture du livre. Cette photo incarne bien la rupture dans la Véme République avec un président sportif qui, le lendemain de son investiture, gravit les marches du palais de l’Elysée, en short, en basket, téléphone à la main, venant de courir une heure dans le bois de Boulogne. Elle incarne bien une rupture par rapport à ces prédécesseurs…

    VAQ - …Auxquels vous consacrez un chapitre. Qu’avez-vous découvert à propos de nos Présidents ?

    B.J. : « Je suis un passionné de la Véme République. J’étais trop jeune pour avoir connu le Général de Gaulle, et les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy. J’ai fouillé dans les archives,  regardé les images de l’INA, et cherché à voir ce que chacun avait fait en matière de sports. Toute catégorie confondu, le plus sportif, le plus passionné de sports, le plus consommateurs d’événements sportifs à la TV, c’est Nicolas Sarkozy qui est, à l’image de Bill Clinton, de Barak Obama, celui qui a choisi délibérément d’instrumentaliser le sport pour sa promotion personnelle pour la conquête du pouvoir. Cela correspond à la place du sport dans la société d’aujourd’hui. Nous ne sommes plus dans les années 60, comme à l’époque du Général de Gaulle.

    Mais en même temps, j’ai découvert des choses marrantes. Le Général de Gaulle, après la déroute de l’équipe de France aux J.O. de 10960 à Rome fait l’objet d’un de dessin de Faizant qui campe le Général de Gaulle en képi mais en survêtement en disant : « Décidemment dans ce pays, il fait que je m’occupe de tout ». Cela veut dire, mine de rien,  qu’il est l’homme qui a organisé le sport de haut niveau en France : Il a crée l’INSEP à Vincennes, posé les jalons du ministère des sports – il n’y en avait avant  - avec comme premier ministre des sports, anciennement haut commissaire aux sports, Maurice Herzog, alpiniste de renom, vainqueur de l’Annapurna, qui a battu le record de longévité à la tête  de ce ministère et posé les jalons de la politique sportive française dont le Général de Gaulle récoltera les fruits en 1968 avec les médailles d’or glanées par la France avec Killiy en tête. Alors qu’il avait très peu de goût pour le sport, qu’il n’en pratiquait pas, il n’en était pas moins un passionné du Tour de France. Alors qu’aujourd’hui Nicolas Sarkozy se rend chaque année sur le Tour de France, en étant dans la voiture derrière le vainqueur, à l’époque, c’est le Tour de France qui a fait halte à Colombey les Deux Eglises pour saluer le Général qui était au bord de la route. C’était un événement considérable à l’époque puisque jamais un président n’avait assisté à une étape du Tour de France. Les temps ont beaucoup changé.

    Georges Pompidou, c’était plutôt « No Sports » pour reprendre les propos de Churchill. Mais cela ne l’a pas empêché d’être le premier Président de la République à visiter le village olympique à Munich  en 1972. Guy Drut nous a montré une photo de lui avec les fréres Pageot dans le village olympique. Giscard était plus dans le show. Il a essayé d’instrumentaliser le sport car c’était un homme de communication, se faisant filmer sur les pentes de Courchevel en train de faire du ski. Mais il n’y connaissait rien.  Mitterrand qui était plutôt un homme de littérature, avait une grande passion pour le Tour de France. Il  l’a suivi. Et il y a une photo célèbre où on le voit prendre en photo les coureurs cyclistes dans un col isérois. Il connaissait tous les vainqueurs de la Grande Boucle depuis l’après guerre. Et il était très ami avec Jean Lieulliot qui organisait un critérium à Château-Chinon. Il a eu quand même l’honneur d’inaugurer les J.O. d’Albertville. Et l’on se souvient de l’image où il  faisait la Holà dans les tribunes.

    N’ayant que peu de goût pour le sport, cela a réussit à Jacques Chirac qui ne connaît rien au football, ni aux ports, mais qui adore les sportifs, et qui a très vite senti que le sport allait devenir un élément important dans la séduction des électeurs et des français. Alors qu’en 1997, il est au fond au niveau politique après la dissolution, il remonte dans les sondages à la faveur de la victoire des Bleus au Mondial 1998, avec cette formidable garden party où les joueurs de l’équipe de France viennent fêter cette Coupe du Monde dans les jardins de l’Elysée… avec ce lapsus de Chirac : « Je vous demande d’accueillir la Coupe de France » parlant de la Coupe du Monde. Les sportifs l’adoraient : Aimé Jacquet, Didier Deschamps ont toujours été laudateurs et très reconnaissant de les avoir soutenus durant tout l’hiver 1998 où ils ont subis une campane de presse très dure sur le thème « cette équipe est nulle, elle ne gagnera pas ». Jacques Chirac – et je le révéle dans ce livre – a téléphoné régulièrement à Aimé Jacquet, pour lui remonter le moral. Il avait compris qu’il fallait aider cette équipe. Il s’est lié d’amitié avec Zinedine Zidane en 2006 quand la France est en finale de la Coupe du Monde, qu’il est expulsé après son coup de boule. Jacques Chirac s’isole alors  pendant une vingtaine de minutes dans le vestiaire avec lui.  Personne ne sait ce qu’ils se sont dit.    

    VAQ – Son épouse s’était fait remarquer lors d’étapes du Tour de France en Corréze ?

    B.J. : « C’est la fameuse étape avec l’équipe Festina et Richard Virenque, renvoyé du Tour pour cause de dopage. C’est plutôt une page noire du Tour de France. Bernadette Chirac avait préparé une grande fête ce jour qui a plutôt tournée au désastre. Jean Marie Leblance qui parle de cette fameuse soirée, nous dit que Jacques Chirac l’avait plutôt vécu coal, suivant l’étape derrière Laurent Jalabert qui témoigne dans le livre. Il raconte qu’il s’était rendu compte qu’après l’arrivée, que Jacques Chirac le suivait dans la voiture.  Au fond, il aimait regarder les sportifs, mais ne parlait pas trop avec eux, car il ne s’y connaissait pas et ne savait pas trop quoi leur dire, à part « super champion ! ». Ce qui n’est pas le cas de Nicolas Sarkozy qui est un grand spécialiste, qui connaît les braquets, capable de parler avec les cyclistes, qui les connaît tous personnellement, qui est fan de cyclisme. Lance Amstrong est sans doute son sportif préféré. Il a une véritable vénération pour lui.

    VAQ – Malgré tout ce que l’on raconte sur lui ?

    B.J. : « Tout à fait. Lance Amstrong est déjà venu déjeuner deux fois à l’Elysée, et ils se contactent régulièrement, disent chacun du bien de l’autre.

     

    A SUIVRE…..